ROTARY CLUB MARSEILLE SAINT JEAN : Année 2003/2004

Président : Jean-François Jolivalt, Gouverneur Bernard Bonnes

Centenaire du rotary

Ce n’est pas rien d’être le président du Centenaire : « Un siècle de service, un autre siècle de succès » proclamait la devise de l’année. Encore fallait-il, dans l’entre-deux, passer d’une rive à l’autre sans trébucher.

Jamais, dans l’histoire de Saint-Jean, une équipe et son président n’avaient été crédités d’aussi peu de temps pour préparer leur année rotarienne : trois mois à peine, ce qui oblige à cibler l’essentiel, à se coltiner aux réalités, à ignorer  les pas de clercs.

Revenir aux fondamentaux de l’éthique rotarienne

L’essentiel s’imposait à tous : revenir aux fondamentaux de l’éthique rotarienne, telle qu’elle est vécue dans le monde et mettre notre Club à jour dans la société du moment. Il est nécessaire parfois de rappeler que le club est l’unité de base du Rotary international. Son autonomie et sa liberté d’action s’imposent, comme principes premiers, à tous les membres qui entendent être fidèles à la devise « Servir d’abord ».

Un nouveau règlement intérieur

Dès septembre 2003, le Club s’est donc consacré à la rédaction d’un nouveau règlement intérieur, substituant à la tutelle paternelle du club aîné l’offre d’un partenariat de confiance et d’amitié aux cinq clubs marseillais. Plombés par un déficit budgétaire chronique, nous avons utilisé cette opportunité pour nous retirer graduellement du secrétariat administratif conjoint, selon un calendrier qui a ménagé les intérêts de chacun.

Aujourd’hui, le bénéfice est patent : pour les finances, ce qui est bien, par l’implication directe des membres dans le fonctionnement de leur club, ce qui est mieux et véritablement rotarien !

Si l’essentiel s’impose à tous, les réalités, celles du programme singulièrement, sont le lot hebdomadaire du comité. Les conférenciers qui se décommandent au dernier moment nourrissent les insomnies des présidents. Par chance, avec le recul, on ne se souvient que des meilleurs : le généalogiste, le diamantaire monégasque, l’informaticien, le navigateur, les avocats face aux réformes du Code civil, l’organiste des orgues sans tuyaux, les tapas, la noce comme à Pékin, la bouillabaisse d’anthologie sur la Côte-bleue !

Chacun saisit au vol et garde dans son cœur les moments d’émotion grâce auxquels une soirée de prestige devient soudain un peu plus qu’un dîner mondain : les premières impressions de prince de l’Eglise du Cardinal Panafieu ou l’accolade fameuse de nos amis marocains et roumains de Casablanca Mers Sultan et de Braïla.

Jeunesse

« Un autre siècle de succès » ne s’imagine pas sans la jeunesse. C’est pourquoi, en cette année du Centenaire, le club Saint-Jean a cassé sa tirelire pour la Fondation Rotary, incontournable en matière de bourses d’étude et de formation professionnelle, pour l’étudiante chinoise en communication, la si mignonne Yao LU et pour le courageux jeune Roumain hospitalisé à La Timone.

Aider la jeunesse en France, l’aider aussi à l’étranger, avec l’opération « Trait d’union », envoi d’un millier de livres au Maroc, montée par l’IEA d’Aix-en-Provence, l’Ecole de commerce de Nice, une association de bibliothèques publiques de Marseille et le CIP France-Maroc.

Fin juin 2004, nous avions déjà changé d’époque ! Nous étions passés de la terrasse du Chalet du lac, Parc Borely, à celle de Bagatelle. Pour la seconde fois, le Chancelier Michel Ripert transmettait la Charte du Club d’un président à un autre président. Et en regardant bien, à peine cachés derrière les grands lys blancs qui fleurissaient les tables et les buffets, on pouvait surprendre quelques brins de muguet, de ceux que nous vendons le Premier mai sur le quai du Vieux-Port.

Que se disaient-ils ? Ecoutez bien : « Ces Rotariens de Marseille Saint-Jean, après tout, ils nous ressemblent : fidèles, fragiles, tenaces et en fin de compte, messagers de la chance ».

Jean-François Jolivalt

 

Entrée comme membre d’honneur du père Alain OTONELLO

Visite le 5 juin DU CHATEAU d'AVIGNON, berceau de la famille Noilly Prat (et non pas du palais des Papes !